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Budget : avant même la prise de parole de François Bayrou, les oppositions brandissent la menace d'une censure
Budget : avant même la prise de parole de François Bayrou, les oppositions brandissent la menace d'une censure

Le Figaro

time15-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

Budget : avant même la prise de parole de François Bayrou, les oppositions brandissent la menace d'une censure

Alors que le premier ministre doit annoncer ce mardi à 16h son plan pour redresser les comptes publics, les pistes évoquées font déjà l'objet de toutes les critiques. En particulier «l'année blanche», qui consiste à geler tout ou partie des dépenses indexées sur l'inflation. François Bayrou n'a pas encore pris la parole que les oppositions se déchaînent déjà contre le premier ministre. Alors que le locataire de Matignon doit annoncer ce mardi à 16h son plan pour redresser les comptes publics et trouver 40 milliards d'euros d'économies, les pistes évoquées dans la presse font déjà l'objet de toutes les critiques. En particulier «l'année blanche», qui consiste à geler tout ou partie des dépenses indexées sur l'inflation. Décrite comme «un impôt déguisé» par le vice-président du RN Sébastien Chenu, cette mesure ne ferait qu'impacter les plus démunis, selon le député du Nord, invité sur BFMTV ce mardi matin. Du côté de La France insoumise, l'année blanche serait «une année rouge pour les Français» et «les mêmes causes produiront les mêmes effets», a estimé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard sur Franceinfo. Également député LFI, Éric Coquerel parle sur RTL d'un «budget inégal», qui aurait selon lui un aspect récessif sur l'économie en provoquant une baisse de la consommation. François Bayrou compte «se faire 40 milliards sur le dos des Français», vilipende le président de la Commission des finances de l'Assemblée. Pour Sébastien Chenu, l'attention doit être portée sur la suradministration, l'Union européenne ou encore l'immigration, le député RN dénonçant sur ce point l'impact du faible taux d'emploi des travailleurs étrangers sur l'économie française. Publicité La gauche veut faire contribuer les plus riches Avant même la conférence de presse de François Bayrou, Manuel Bompard (LFI) a réaffirmé son intention de déposer une nouvelle motion de censure contre le gouvernement. «Évidemment qu'à la rentrée, nous déposerons une nouvelle motion de censure», a déclaré le député LFI, qui avait voté aussi la censure en décembre. Sur CNews, le député RN Jean-Philippe Tanguy, membre de la direction du parti, a promis de faire tomber l'exécutif en cas de hausse d'impôts, voire d' «année blanche», une autre manière selon lui «de piquer de l'argent aux gens». Du côté des syndicats, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a plaidé sur France 2 pour une taxation accrue des plus riches, à aller prendre «l'argent là où il est, à savoir dans la poche des actionnaires, des rentiers, des plus riches». «Ce qui serait inacceptable», c'est que «les plus riches (...) soient totalement exemptés d'efforts», a abondé le député socialiste Philippe Brun. Éric Coquerel a renchéri sur RTL, affirmant que 60 à 70 milliards d'économies pourraient être faits si le gouvernent augmentait l'impôt des plus riches.

Proportionnelle : Sébastien Chenu fustige une «drague» de François Bayrou qui «ne marche pas»
Proportionnelle : Sébastien Chenu fustige une «drague» de François Bayrou qui «ne marche pas»

Le Figaro

time11-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Proportionnelle : Sébastien Chenu fustige une «drague» de François Bayrou qui «ne marche pas»

Invité ce matin sur TF1, le vice-président du Rassemblement national a dénoncé la volonté du premier ministre d'instaurer le mode de scrutin proportionnel aux législatives. Un appel du pied insuffisant pour échapper à la censure de son budget, selon l'élu. Le Rassemblement national ne mord pas à l'hameçon. Invité sur TF1, vendredi matin, le vice-président du RN et député du Nord, Sébastien Chenu, a dénoncé la «drague lourdingue» de François Bayrou, à l'endroit du parti à la flamme. Il lui reproche, en particulier, de «penser qu'il va nous acheter» avec le mode de scrutin proportionnel. Jeudi soir, à l'occasion d'une interview sur LCI, le premier ministre a déclaré vouloir instaurer, par référendum, ce système pour les élections législatives. Le RN, favorable à une démocratie plus participative, réclame depuis longtemps le recours aux référendums et la mise en place de la proportionnelle. Il faut dire que le parti, arrivé en tête des législatives de 2024 en nombre de voix, a souffert du mode de scrutin uninominal à deux tours. Dans de nombreuses circonscriptions, ses adversaires se sont unis pour former un «front républicain» . Publicité Ce dernier consistait notamment, pour les candidats en situation de triangulaire, arrivés en troisième place au premier tour derrière un candidat du RN, de se désister en faveur de son concurrent. À l'issue du scrutin, le Nouveau Front populaire et le groupe centriste Ensemble ont remporté plus de sièges que le RN à l'Assemblée. Jordan Bardella n'a alors pas manqué de dénoncer «une alliance politicienne contre nature». À lire aussi Législatives 2024 : un front républicain qui a d'abord profité au centre et à la droite Bayrou sur «le chemin de la censure» En accédant à une de leurs requêtes de longue date, François Bayrou espère obtenir la garantie que les députés RN ne voteront pas la censure de son gouvernement, alors qu'il doit présenter le budget 2026 le 15 juillet. Or, pour Sébastien Chenu, cette stratégie ne passe pas. «La technique de François Bayrou, elle lui a permis de durer six, huit mois.» Mais le député du Nord met en garde le premier ministre : «Il est en train de le prendre, le chemin de la censure», car «l'idée d'essayer de nous acheter, de nous draguer avec ce genre de sujet, ça ne marche pas. [...] Ce n'est pas comme ça qu'il réussira à obtenir notre consentement sur le vote du budget.» Au micro de TF1, le vice-président du RN a exprimé ses conditions pour l'adoption de ce plan, en vue duquel le premier ministre cherche à économiser 40 milliards d'euros. Un «enfumage permanent» «On arrête de demander des efforts aux Français, tant que l'État n'est pas capable d'en fournir lui-même», a-t-il plaidé. Plutôt qu'une hausse des impôts, Sébastien Chenu préconise de s'attaquer aux dépenses des agences et de l'immigration. Il propose également une année blanche sur les financements alloués à l'Union européenne. Des objectifs loin d'être atteints par le gouvernement actuel, d'après l'élu : «Lorsque vous ne maîtrisez pas le coût de votre énergie et votre immigration, en réalité, vous perdez la main en ce qui concerne votre capacité à construire un budget.» Pour Sébastien Chenu, le diagnostic est sans appel : le premier ministre «n'a pas de vision pour le pays». Une impression qui ressort de l'intervention télévisée de François Bayrou, resté très flou sur le contenu de son plan. Interrogé sur les impôts, il s'est contenté d'avancer qu'il «peut y avoir ici ou là des efforts particuliers», sans plus d'indices. «Cette espèce d'enfumage permanent de François Bayrou, qui visiblement n'y voit pas plus clair que n'importe qui sur le budget [...] est assez inquiétant», a raillé Sébastien Chenu. Bien qu'il ait survécu, grâce au soutien du RN, à une motion de censure le 1er juillet, le gouvernement de François Bayrou apparaît plus que jamais menacé.

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